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Stature : 172 cm Langues
: Danse
classique Agent
: Chantal Philippart - AML
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Ariane Kouyoumdjian, alias Ariana Kah est née à Marseille. Elle a travaillé durant 13 ans pour pouvoir jouer avec ou sans l'accent du midi. Mannequin à 18 ans, authentique starlette, à l’époque l’affiche créée par Federico Fellini du 35e festival de Cannes en 82 a été son sésame dans la profession. Elle rêvait depuis sa tendre enfance d’Hollywood, de Cinecitta et des stars sublimes, sensuelles et sexy. Artiste dans l’âme, au tempérament de feu, elle déborde d’imagination et n’est jamais passive. Après avoir suivi le cours Florent et participé à la compagnie de théâtre Mirat-Nadar, elle a travaillé à l’école de Blanche Salant, L’Atelier International de Théâtre, pépinière d’artistes qui a vu éclore, aussi, le talent du fils de Jean-Pierre Cassel, Vincent, aujourd’hui largement reconnu. " Il faut beaucoup de chance dans ce métier », explique Ariana, « Moi, j’en ai eu tout de suite en travaillant aux Etats-Unis avec les enfants du fondateur de l’Actor Studio, Susan et John Strasberg. En Italie, j’ai encore eu la chance de rencontrer à trois reprises Fellini, un être extraordinaire, qui m’a proposé un rôle dans son dernier film, qui n’a malheureusement pas vu le jour puisqu’il nous a quittés avant " . En France, c’est encore la chance et le travail aussi qui lui ont permis de collaborer avec Jean-Pierre Mocky pour 5 films : La machine à découdre, Le miraculé (où on peut savourer son duo fou avec Michel Serrault, qu'elle réussit à faire rosir !), Les saisons du plaisir, Grabuge, Touristes : ho yes, et d’être repérée par Jean-Luc Godard pour Grandeur et décadence. Sa rencontre avec Bruno Nuytten est anecdotique : "Je loge sans le savoir dans l'appartement où il a vécu quelques années auparavant. D'ailleurs, dès l'annonce de la préparation du film Camille Claudel, le téléphone ne cesse de sonner, et moi de répondre "Non, il n'habite plus ici..." Je n'imaginais pas que j'allais travailler avec lui. Quelques mois plus tard je me suis rendue au casting. Je lui ai donné mes coordonnées. Là, je lui plais, il me demande mon adresse puis il s'écrie "Quand je pense qu'on a cherché dans tout Paris "la femme accroupie" et qu'elle était cachée chez moi !".Puis, c’est le retour aux sources à Marseille avec un personnage de vraie marseillaise pour le premier film de Philippe Béranger : Méditerranées. Ariana joue aux côtés de Vincent Cassel et Gilbert MELKI, des Goudes à la cité Bellevue. Un film où elle peut, comme elle dit, « ouvrir le robinet » de sa mémoire et laisser couler son accent chantant. « J’adore cette ville où mon père était tailleur couturier rue Berneix, passionné comme maman de cinéma, à tel point qu’ils m’ont baptisée du nom d’un film qu’ils avaient aimé : Ariane, de Billy Wilder. C’est un signe du destin ». Depuis 1991, elle a multiplié les rencontres et les expériences dans le domaine télévisuel avec un éventail de rôles très divers.Le théâtre a également une place importante dans sa vie et dans son coeur puisqu'elle n'a jamais quitté les planches françaises et américaines depuis 1984. Productrice en droits d'auteur de To go on loving... you, adaptation par John Berry du roman d'André Gillois "Le petit tailleur de Londres", légitimée comme actrice principale du film par ces grands hommes, elle porte aujourd'hui le flambeau de ce projet. (voir la présentation en vidéo) D'ailleurs, elle est aussi co-productrice et auteur de l'idée originale d'un film sur André Gillois : André Gillois : au long cours du XXe siècle, diffusé par Arte et Histoire en 2004. Parfaitement bilingue en Anglais et Italien, mais ayant également des connaissances en Allemand, Espagnol, elle pratique aussi la danse classique, le modern jazz, le ski, l’équitation et la moto. Ariane est un cas, ne perdez pas le fil, c’est une actrice à suivre. |
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